Réapprendre à créer le meilleur.


Nous entendons maintenant beaucoup parler de la pensée créatrice dans le milieu du développement personnel. Orienter ses pensées pour créer la vie de ses rêves cela donne envie non? Encore faut-il savoir ce que l’on veut créer et dans quel but. Qui n’a pas lu le secret  et s’est laissé aller à toutes sortes de rêveries. Qui ne s’est pas concentré de longues semaines pour tenter de faire apparaître l’objet de ses rêves ? Puis le mental, déçu de ne pas voir les choses se matérialiser assez vite, en a conclu que ça ne marchait pas la pensée créatrice. Et pourtant…Comment cela fonctionne concrètement créer par la pensée ?
C’est simple. Regardez le monde, regardez votre vie, regardez la société : c’est votre création.  Vous avez créé ce que vous voyez maintenant.
Intégrer cette notion peut prendre un certain temps, tant elle est déstabilisante pour notre mental et notre égo qui croient tout maîtriser, tout connaître, et qui croient surtout que dans la vie tout est figé. Oui, nous créons à chaque instant et à chaque seconde tout se réorganise en fonction de ce que nous générons.
Nous avons la fâcheuse tendance à nous poser en victime des autres, du système, de la vie, des événements et à ne jamais réfléchir à ce que nos comportements, nos émotions, nos paroles peuvent concrètement générer. Face à notre vie, prenons-nous réellement nos responsabilités ? Se sentir victime est un mode de fonctionnement qui nous empêche d’avoir cette prise de conscience qui est pourtant fondamentale à notre liberté d’être. Comprendre et surtout accepter que nous créons et générons tout ce qui intervient dans notre vie marque le début du changement en nous. Nous sommes des créateurs et nous devons accueillir et accepter cela une bonne fois pour toute.
Nous créons des mondes, nos mondes, nos réalités de part nos pensées, notre état d’esprit, nos émotions, notre verbe. Notre expérience humaine ici et maintenant est notre œuvre.

Rien d’extérieur à nous n’est le responsable de notre état ou des conditions de notre vie, l’extérieur n’est que la manifestation de ce que nous avons engendré de part nos choix et nos comportements. Aussi, il est bon de se le rappeler lorsque quelque chose de déstabilisant intervient dans notre vie. On peut même aller plus loin, en disant que l’extérieur n’existe pas, c’est une projection. Cela nous montre simplement ce qui est actif en nous et surtout ce que nous avons à travailler, à nettoyer, à transcender. Nous sommes là pour ça et à notre époque beaucoup de choses ont besoin d’être nettoyées. La participation de tous est donc primordiale. Ces mots feront certainement hurler les égos, pourtant c’est là où se situe le nœud du problème. Nos égos nous rendent aveugles sur le but de notre présence ici. Nous ne pensons qu’à assouvir nos désirs personnels et à nous réaliser individuellement. Le bien commun n’existe plus, personne ne s’en soucie. Nous sommes branchés sur des modes de survie, de guerriers n’ayant que faire de ce qui se passe chez le voisin. Mais pourtant la société ne nous représente-t-elle pas tous ? A notre époque actuelle, nous critiquons les dirigeants, la société, le système financier. Nous cherchons des réponses et des solutions mais rien de concret et d’objectivement réalisable ne semble émerger. Nous pouvons attendre longtemps. Lutter longtemps. Nous révolter longtemps. Si rien n’est fait intérieurement, en chacun d’entre nous, la manifestation extérieure ne changera pas de manière significative. Si notre monde actuel est ce qu’il est aujourd’hui, c’est que nous y avons tous participé et y participons encore. Nous avons tous été le tyran d’un autre, nous avons tous abusé de quelqu’un de plus faible que nous à un moment donné, nous avons tous eu des désirs égoïstes et aveugles de pouvoir, de profit. Des rêves de gloire. Les conflits des peuples reflètent les conflits que nous menons en nous même ou au sein de nos familles. C’est par là qu’il faut commencer le grand nettoyage. Reprendre la fameuse citation de Gandhi : « Change en toi ce que tu veux changer autour de toi » parait surfait, pourtant le mettre en action dans nos vies n’a jamais été autant d’actualité.
Andrew Cohen disait si justement «  tout le monde veut être éveillé mais personne ne veut changer ». Et vous ? Où en êtes-vous ? Avez-vous envie d’entreprendre ce changement en vous ? Avez-vous envie de participer concrètement à créer un monde neuf, équilibré, sain ? Qu’êtes-vous prêt à donner pour cela ? Jusqu’où voulez vous aller ? Tout ceux qui travaillent dans la prospective énergétique savent qu’une transition est en train de s’opérer tant sur le plan visible qu’invisible, même si personne ne sait réellement vers quoi nous allons. Nous avons forcément un rôle à jouer pour faciliter cette mutation puisque les acteurs principaux ce sont nous. Pour l’heure, nous avons besoin de nous éveiller d’un rêve qui dure depuis maintenant des millénaires, et de nous ouvrir à une dimension plus subtile de notre nature. Même si cela coince aux oreilles de certains c’est pourtant de mon point de vue la seule possibilité qu’il nous reste, pour vivre du mieux possible l’évolution de notre civilisation. C’est d’ailleurs ce qui nous permettra de la vivre consciemment et non de la subir. Quoi qu’il en soit, le monde nouveau émergera de toute façon, avec ou sans nous. Pour ma part l’idée de faire partie de ce voyage me ravie.
Conscience prise, il est temps alors de reprendre les rennes de notre esprit puisque c’est là que tout commence. Nous pouvons nous trouver dérouté face à notre désir de changer car nous ne savons pas comment nous y prendre. Ceci n’est pas anormal dans la mesure où nous n’avons pas appris à être autonome. Oui, c’est littéralement rééduquer nos esprits et nos êtres afin de nous délester de tout ce qui nous encombre pour redécouvrir ce qu’il y a de plus pur en nous, de plus lumineux en nous pour créer le meilleur. Nous avons créé le pire, reconnaissons le avec humilité, honnêteté, mais sans culpabilité. Dans la mouvance perpétuelle de la vie, nous pouvons changer à tout moment.
Pour créer consciemment et harmonieusement, il faut déjà avoir conscience de nos pensées, c’est-à-dire du genre de pensées qui nous animent et qui affluent dans nos esprits. Pour la plupart, nous entretenons (soyons honnêtes) des pensées pas toujours charitables que ce soit envers nous même ou envers les autres. La première étape serait donc de choisir le type de pensée que nous générons, afin de générer des « ondes » les plus positives possible. Autant dire fini le jugement, fini l’attaque, fini la culpabilité et bonjour l’Amour. Cela passe inévitablement par un nettoyage des croyances, conditionnements et mémoires en tout genre actives en nous. Pour faire ce travail, la méditation en pleine conscience peut nous aider grandement car cela permet de se distancer de la pensée et d’être ainsi en mesure de gérer totalement le flux de nos pensées. Et surtout d’arriver enfin à percevoir comment nous pensons, comment nous voyons les choses et donc comment nous créons notre réalité. Nous avons besoin de devenir l’observateur de nous même.
Cela nécessite également d’acquérir une parfaite maitrise émotionnelle. En effet, nous savons que les pensées sont à l’origine d’une déferlante émotionnelle qui se joue en nous. Si nous n’avons pas la capacité à prendre le recul nécessaire cela peut être très destructeur. Une pensée tout comme une émotion génère un champ d’énergie et ce sont ces forces combinées qui vont engendrer la matérialisation. Inutile d’expliquer ce qu’une grosse colère ou un désir de vengeance va engendrer. La maitrise émotionnelle s’apprend et passe forcément par le ressenti corporel qui reste notre boussole la plus fiable. L’émotion et la pensée agissent de toute façon au cœur de nos cellules, comme l’a mis en évidence la chercheuse Candace Pert avec les « molécules de l’émotion », une raison supplémentaire d’être le plus attentif possible à la qualité de ce que nous émettons.
Enfin et surtout, il nous faut replacer la manifestation de l’égo en nous en arrière plan. L’égo qui est le défenseur de notre personnalité, le Moi, le Je, va, de part sa nature, nous pousser à être perpétuellement en réaction, à considérer l’autre comme responsable, ou nous induire en erreur en nous faisant croire que nous sommes le meilleur, le plus intelligent, le plus beau. La voix(e) de l’égo n’est pas la plus salutaire. L’égo agit pour lui-même, il n’a que faire des autres. L’égo crée en nous la dualité, le doute, la frustration, tout ce qui nous limite, nous enferme. Nous devons apprendre à déceler lorsqu’il est à l’œuvre afin de prendre le contre-pied. L’autre voie est celle du cœur, de l’intuition, de l’amour. Retrouver son cœur et savoir l’entendre est aussi une étape que nous devons expérimenter. Il faut avoir développé suffisamment d’amour en soi pour apprendre à suivre la voie du cœur et abandonner la voie de l’égo. Mais le manque d’amour semble être prédominant dans notre société. Pourquoi avons-nous tant de mal à nous aimer ?
Parce que nous avons cru à un moment donné que nous n’étions pas dignes d’amour, et nous avons construit notre personnalité sur cette croyance. L’amour ensuite est passé par le filtre intellectuel, il est devenu un concept, une idée, une quête, un produit, un mythe. Qu’est ce que l’amour ? L’amour c’est s’accepter comme on est et tout mettre en œuvre pour s’épanouir sur notre chemin de vie. L’amour c’est poser ses valises, se regarder bien en face et accepter tout ce qui émane de nous, le bon comme le moins bon sans se juger. C’est la relation d’amour qui pourra participer au nettoyage du moins bon afin qu’il ne reste que la pureté originelle de notre être, la perfection de notre nature.
Ainsi, une fois que nous avons développé notre capacité à gérer nos pensées, à choisir consciemment nos pensées tout en restant émotionnellement stable face aux événements de la vie, nous pouvons commencer à envoyer des demandes pour créer ce que nous voulons. Notre conscience s’étant accrue, nous allons nous rendre compte que certains de nos désirs ne nous correspondent plus, et nous allons prendre conscience surtout des conséquences de nos choix. En effet, trop souvent aveuglés par nos désirs personnels, nous ne mesurons pas qu’elles peuvent être les conséquences de nos choix dans la vie des autres. Tout laisse sa trace dans l’Univers, de part la nature énergétique de notre monde, qui a été mise en évidence par la physique quantique et le champ informationnel de Max Planck. Tout s’enregistre. Si nous nous concentrons uniquement sur la voix de notre égo qui est limitée, nous négligeons l’effet de nos actions sur les autres et sur la structure de l’Univers. Ainsi, par méconnaissance, par ignorance ou inconscience nous créons de la souffrance, de l’insatisfaction, des conflits ce qui générera tôt ou tard un « retour de bâton », c’est alors la loi de cause à effet qui s’applique. Quand cela intervient dans notre vie, nous nous positionnons donc comme des victimes (encore), nous devenons réactifs et le cycle infernal recommence.
Créer le meilleur revient à créer ce qui est juste pour tous. Qui sait ce qui est juste pour tous ? Je doute que nous le sachions, (nous, conscience humaine) car parfois nous ne savons même plus ce qui est bon nous. Pour ceux qui pratiquent le Reiki, nous avons appris à faire des demandes à l’Univers, et à demander les choses en accord avec l’Univers. Qui mieux que l’univers sait ce qui est le mieux pour tous. Evidemment, une dernière chose intervient dans cette démarche, c’est la connexion au principe créateur de toute vie. Reste à l’appeler comme on veut ( Dieu, Univers, énergie universelle, principe créateur, énergie de vie). Celui ou celle qui ne veut pas croire au principe créateur (qui nous lient) aura des difficultés à élever son niveau de conscience et donc à changer la manifestation de sa réalité.
Mais sur terre nous sommes libres de nos choix et donc libres de choisir en quoi croire ou ne pas croire. En revanche, il est bon de revoir ses croyances si celles si nous limitent et nous bloquent dans notre évolution.

Ainsi, créer le meilleur revient à abandonner notre volonté propre et à demander que les choses soient faites pour le bien commun. Expérimentez cela et vous verrez que vous serez agréablement surpris que l’Univers réponde instantanément à vos demandes, à vos pensées, à vos prières. Souvent, la matérialisation de notre demande dépasse ce que notre (petit) mental avait imaginé. L’art de créer prends alors tout son sens et lorsque l’on sait que tout ce qui arrive est en parfaite harmonie avec le tout, c’est déjà en soi un cadeau.

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